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Quand la peur de manquer rencontre la joie de rater

  • Photo du rédacteur: Sandie Carissan
    Sandie Carissan
  • 19 oct.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 27 oct.

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Du FOMO au JOMO : mieux vivre à l’ère des réseaux sociaux

Nous vivons dans un monde où tout va vite. Les réseaux sociaux nous bombardent d’images, de vidéos et de nouvelles en continu. Résultat ? Beaucoup d’entre nous ressentent une angoisse : la peur de manquer quelque chose. C’est ce qu’on appelle le FOMO (Fear of Missing Out). Mais il existe une alternative plus apaisée : le JOMO (Joy of Missing Out), la joie de rater ce qui se passe ailleurs.

Dans cet article, découvrons ensemble ces deux notions et comment passer de l’une à l’autre pour retrouver un équilibre plus serein avec le numérique.


Qu’est-ce que le FOMO ?

Le FOMO, c’est cette inquiétude qui nous pousse à vérifier nos notifications, à scroller nos fils d’actualité et à craindre que les autres vivent des expériences dont nous serions "exclus".


Par exemple vous voyez vos amis en week-end sans vous sur Instagram. Ou des inconnus passer de superbes soirée. Au lieu de profiter de votre soirée tranquille, vous ressentez un malaise, comme si vous étiez "à côté de la vie".

Selon une étude (Xi et al., 2023), le FOMO influence directement nos comportements en ligne. Quand nous l’éprouvons, nous avons plus tendance à publier des contenus qui valorisent notre identité (voyages, réussites, style de vie) plutôt que des contenus purement pratiques. Cela devient une stratégie pour affirmer : “Moi aussi, je fais partie du groupe”.


Les dangers du FOMO

Bien que très répandu, le FOMO peut avoir plusieurs effets négatifs :

  • Stress et anxiété : sentiment d’être en retard sur les autres.

  • Comparaison permanente : impression de ne pas être “assez bien”.

  • Hyperconnexion : dépendance aux réseaux sociaux, peur de décrocher.

Et selon l’estime de soi, les réactions diffèrent :

  • Les personnes avec une forte estime d’elles-mêmes cherchent à se mettre en valeur en publiant davantage.

  • Celles avec une estime plus fragile évitent plutôt l’attention, ce qui peut renforcer le sentiment d’isolement.


Découvrir le JOMO

À l’opposé du FOMO, le JOMO est une philosophie : accepter de ne pas tout suivre et trouver du plaisir à vivre sa propre expérience.


Exemple : plutôt que de suivre chaque story du samedi soir, vous savourez un dîner maison, un film ou un livre. Vous êtes absent en ligne, mais présent dans votre vie.

Les bénéfices du JOMO sont nombreux :

  • Plus de sérénité : on sort de la course à la comparaison.

  • Un recentrage sur ses vraies priorités.

  • La liberté de choisir où mettre son énergie, sans pression sociale.


Comment passer du FOMO au JOMO ?

  1. Relativiser les réseaux sociaux : rappelez-vous qu’ils ne montrent qu’une vitrine embellie.

  2. Couper les notifications : définissez des moments sans écran.

  3. Pratiquer la gratitude : appréciez vos propres expériences.

  4. Choisir consciemment : décidez ce qui compte pour vous, plutôt que de subir le rythme des autres.


Le FOMO et le JOMO sont deux manières de vivre à l’ère du numérique. Le premier alimente la peur, la comparaison et l’angoisse de manquer. Le second invite à profiter pleinement de ce qui compte vraiment pour nous. Finalement, il ne s’agit pas de se couper du monde, mais d’apprendre à choisir où l’on veut être et à savourer la liberté de dire : “Je ne fais pas tout, et c’est très bien ainsi.”



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Cet article est un résumé de cet article :


Référence

Xi, Y., Huo, J., Zhao, X., Jiang, Y., & Yang, Q. (2023). The effects of fear of missing out on social media posting preferences. Southwest Jiaotong University, Aalto University, Stanford University, Tampere University.

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